Réalisations

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vitraux de la chapelle du Saint Nom à Soignies

vitraux de la chapelle du Saint Nom à Soignies

Les 6 verrières historiées, réalisées en 1863 par l’atelier bruxellois Vanderpoorten, prennent place dans la chapelle Renaissance attenante à la collégiale romane Saint-Vincent, classée patrimoine exceptionnel. Les vitraux présentaient de nombreux dégâts dus principalement à la dégradation des armatures et à la grêle. Ceci a motivé la décision de remplacer les armatures et d’installer des verrières de protection. Celles-ci ont permis de limiter les interventions sur les vitraux et de conserver leur authenticité au maximum. Les pièces, même fortement endommagées, ont été stabilisées par collage. Les lacunes, dont certaines de formes complexes, ont été complétées au plus proche de l’existant. Les peintures effacées à des niveaux variables ont été conservées en l’état. En gardant à l’esprit la fragilité des vitraux, le nettoyage de la face intérieure a permis d’améliorer la balance lumineuse. Le traitement des dépôts de pollution sur la face extérieure a été limité pour éviter tous risques de dégâts supplémentaires. Les travaux ont fait l’objet d’une documentation exhaustive qui servira de repères pour les générations futures. La bonne exécution de ce projet échelonné sur deux ans a tenu à 3 ingrédients : premièrement, l’expertise des restaurateurs diplômés impliqués dans l’étude ou les travaux, deuxièmement, la concertation entre l’atelier, l’entreprise générale et la direction de chantier, troisièmement le sérieux et l’enthousiasme de mes collaborateurs/collaboratrices. Que tous ici soient remerciés en leurs titres et qualités.
vitraux de la chapelle Sainte-Thérèse à Charneux

vitraux de la chapelle Sainte-Thérèse à Charneux

La chapelle Sainte-Thérèse construite en 1950 est située dans un quartier rural à proximité de Charmeux. Les vitraux sont dédiés à Sainte-Thérèse et Saint-Donat. Les anciens grillages n’avaient pas été suffisants pour protéger les vitraux contre les cailloux lancés par des enfants, surtout sainte Thérèse. La restauration a été facilitée d’une part par la découverte de nombreux fragments derrière la chapelle et d’autre part grâce aux photos publiées sur internet par des amateurs du patrimoine local. Les châssis fortement corrodés ont été remplacés. Des vitrages de protection ont été placés des deux côtés. Si la chapelle est de taille modeste et relativement récente, ce projet de patrimoine témoigne de la valeur sociale qu’une communauté lui accorde. A ce titre, le projet a bénéficié des subsides du petit patrimoine populaire wallon. Remerciements au comité de quartier « Les R'jettons Dès Vix Tchène », aux photographes amateurs et au site internet ARVIA.
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