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Eglise Saints-Pierre et Guidon, Anderlecht
L’étude sanitaire porte principalement sur les vitraux installés dans le transept, la nef et les chapelles entre les années 1890 et 1920. De types variés, historiés, ornementaux et géométriques, ils sont l’œuvre de différents ateliers de renom, notamment ceux de Ganton et Dobbelaere. Reposant sur un examen détaillé sur site, le constat principal est l’impact des mouvements structurels des façades occidentales sur l’état des verrières. Si les dégâts aux vitraux sont relativement limités à l’heure actuelle, la progression des dégradations structurelles risque à terme de déstabiliser les baies dans leur ensemble. Par conséquent, il est primordial d’intégrer la conservation/restauration des vitraux dans un plan global, incluant le sous-œuvre, les façades, les pierres et l’armature métallique. L’étude a été réalisée pour le bureau d’architecture ORIGIN. Remerciements à Monsieur Grooters, sacristain,pour sa disponibilité et le partage de ses connaissances de l’édifice.
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Maison du Roi, Bruxelles
Les vitraux blasonnés de la Maison du Roi, réalisés dans les années 1880-1890 par l’atelier Dobbelaere, mettent à l’honneur Charles Quint ainsi que les Serments pour leurs associations historiques avec l’édifice et la ville de Bruxelles. Pourtant, en partie occultés ou mis en réserve, ils ne semblent pas valorisés de façon optimale dans le Musée de la Ville que la Maison du Roi abrite. Transformant les problèmes en opportunités, le projet global de conservation/restauration de l’édifice et la nouvelle conceptualisation du Musée de la Ville fournissent l’occasion de revaloriser ces vitraux. L’étude préalable des vitraux privilégie des interventions sur site, notamment le collage des pièces instables et le remplacement des attaches de vergettes défectueuses. Une phase de test est actuellement menée en collaboration avec l’atelier Mestdagh.
Photo : vitraux du grand escalier
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Collégiale Sainte-Begge, à Andenne
A l’occasion de la restauration complète de cet édifice néo-classique du 18ème siècle, nous avons réalisé l’étude sanitaire des vitraux historiés du début 20ème siècle. Ne cherchez pas à les voir à la collégiale ! Ils ont été déposés dans les années 1980 et remplacés par des vitraux à rectangles incolores, pour des raisons qui nous échappent… Rappelons que la charte de Venise prône le respect des éléments décoratifs intégrés à l’édifice (article 8) et des apports valables de toutes les époques (article 11). A la collégiale, le patrimoine en vitrail était de taille et de qualité. L’édifice comptait 12 verrières historiées : 2 dans le chœur et 10 dans les collatéraux de la nef, soit un total de 310 panneaux. Le cycle des 5 verrières du collatéral EST de la nef était consacré à la sainte patronne de la ville. Ils étaient de très belle facture, réalisés en deux phases par des ateliers distincts. L’étude sanitaire comportait plusieurs difficultés. D’une part, les panneaux étaient entreposés au 2ème niveau de la tour dans des conditions précaires, sans étiquetage. D’autre part, peu d’information étaient disponibles dans les archives. Heureusement, les photos en couleurs des verrières avant la dépose ont facilité la localisation des panneaux. D’abord, nous avons descendu les panneaux de la tour avec précaution. Ensuite, nous avons ensuite procédé au dépoussiérage et à l’examen sur un caisson rétro-éclairé. Enfin, nous les avons installés horizontalement dans des armoires spécialement conçues à cet effet. Celles-ci sont remisées au rez-de-chaussée de la tour. Voici les constats principaux de l’étude. 1. Avant la dépose, les panneaux avaient fait l’objet d’interventions peu pérennes et comportaient des dégâts. 2. Des dégâts supplémentaires ont été causés lors de la dépose ou de l’entreposage dans la tour. 3 Deux verrières du chœur étaient manquantes, sans avoir laissé de traces dans les archives. 4.l’état des vitraux est variable, chaque panneau a fait l’objet d’un relevé précis des dégâts. Cette mission d’étude s’est arrêtée au stade des constats, sans amener à des propositions de restauration. En effet, le maître d’ouvrage n’avait pas l’intention de faire restaurer les vitraux et de les réinstaller dans l’édifice. Espérons du moins que notre travail stimule de futurs projets. L’étude a été menée en sous-traitance pour l’entreprise MONUMENT. La direction de chantier a été assurée par le bureau d’architecture ORIGIN. En plus de l’étude, nous nous chargerons de la maintenance des vitraux géométriques en 2022.
Image : visite de ste begge au pape, réalisé par Nicolas de Ruremonde en 1906, panneau oIII-3b
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Eglise d’Antheit
Lors de notre visite préliminaire en juin 2019, seule une minorité de panneaux de la verrière restait en place. Lors du lancement des travaux en 2021, la majorité des vitraux a été retrouvée dans un local situé en dehors de l’église par hasard. Malgré l’état instable des panneaux et les panneaux manquants, nous avons pu restaurer les panneaux anciens et rendre à la verrière son intégrité visuelle. De plus, la recherche généalogique a permis d’identifier les donateurs et de raviver la mémoire de ceux et celles qui ont contribué à la décoration de l’édifice religieux. Remerciements à Monsieur Georges pour sa découverte et son soutien.
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Eglise Saint-Médard à Hingeon
Le projet concerne des vitraux néogothiques représentant des saints, réalisés vers 1927. Suite à l’étude préalable, un mode d’intervention minimal, des objectifs prioritaires et un phasage des travaux ont été établis en concertation avec le Conseil de Fabrique. Après la restauration de deux verrières instables en 2019, cette 2ème phase a permis de stabiliser certaines pièces endommagées et de remplacer des pièces ajoutées non conformes à l’original. Avec la restitution des décors peints, les verrières ont retrouvé leur intégrité visuelle. Last, but not least, la prochaine phase s’occupera des verrières du chœur…
Photo : dans le 2ème registre, à droite du panneau, une pièce blanche de la tunique et une pièce jaune orangé du rideau d’honneur sont nouvelles.
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Eglise Saint-Pierre à Dreye
Les verrières sont composées de médaillons représentant des saints. Leur nom est inscrit dans des cartouches de styles variés. Le fond losangé classique est agrémenté par des frises aux motifs divers. Non signés, ils auraient été réalisés par Charles Cippa en 1905. De concert avec le Conseil de Fabrique, il a été décidé de retrouver l’intégrité visuelle d’un cartouche restauré de façon peu conforme lors d’une intervention antérieure. N’ayant pas de document visuel avant celle-ci, le cadre du cartouche a été restitué d’après le panneau voisin et des modèles authentiques de cuirs baroques. Dans le même esprit, les pièces non peintes non conformes ont été également remplacées. Ces mesures esthétiques ont été accompagnées par une maintenance générale des verrières. Les panneaux fortement déformés ont été déposés ; le réseau de plomb a été redressé, consolidé ou remplacé en fonction du niveau de stabilité. Les pièces non peintes endommagées ont été remplacées par dépiquage. L’étanchéité a été vérifiée. Ce projet a bénéficié de la collaboration de Séverine Hoogewijs, jeune architecte en stage à l’atelier dans le cadre d’un master complémentaire en restauration du patrimoine culturel immobilier. Félicitations à Séverine pour le rapport de stage qui a obtenu une reconnaissance académique toute méritée.
Photo : les panneaux médian et droit du cartouche sont nouveaux.
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Eglise de Cherain
Le projet concerne le vitrail ornemental de la sacristie datant du début du 20ème siècle. Deux panneaux étaient fortement endommagés, probablement par vandalisme ou par une tentative d’intrusion. Les parties manquantes ont été restituées à l’identique sur base des panneaux voisins. Un vitrage de protection a été placé pour optimiser sa conservation. Ce projet a bénéficié de la collaboration de Séverine Hoogewijs, jeune architecte en stage à l’atelier.
Photo : le panneau inférieur gauche est nouveau, ainsi que plusieurs pièces du panneau médian gauche.
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Eglise de Fize-Fontaine
Après la restauration des verrières de la nef et d’avant-corps en 2019, les travaux de restauration se sont poursuivis dans le chœur conformément au phasage convenu avec le Conseil de Fabrique. Suivant l’étude préalable, les panneaux d’une verrière ornementale ont été déposés afin de permettre le remplacement du meneau en tuffeau par le tailleur de pierre Benoît Potel. L’armature a été remplacée de façon à pérenniser les travaux de restauration des pierres et installer des vitres de protection. Au niveau des vitraux ornementaux, les pièces peintes endommagées ont été consolidées ou remplacées selon l’ampleur des dégâts. Pour les verrières géométriques, les verres non peints endommagés ont été remplacé à l’identique. Le plomb ancien a été conservé. La prochaine phase visera à orner la verrière de la tour d’une composition contemporaine...
Photo : pose photo avec Benoit Potel devant la verrière
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Chantier participatif à l’église de Sclessin
Le projet vise à réaliser un vitrail original pour la nef de l’église dans le cadre d’un chantier-école. Inspiré librement des saisons, il ne s’agit pas de faire des tableaux figuratifs, mais plutôt d’exprimer des sensations et des idées par des formes et des couleurs. Il n’y a pas de référence religieuse dans la mesure où la nef n’est plus affectée au culte. Le projet tient toutefois compte de la valeur patrimoniale de l’édifice. Le premier projet a impliqué huit élèves en éducation artistique à l’Institut secondaire Saint-Luc - Liège. D’abord, les élèves se sont brièvement formés aux techniques de base du vitrail : coupe du verre et mise en plomb. Ils ont ensuite conçu un projet original avec l’accompagnement de leur professeur. Parmi les nombreuses propositions de qualité, un jury réunissant les différents partenaires a retenu la composition automnale imaginée par Louise Mingels. En dépit des nombreux reports dus à la pandémie du COVID, le vitrail a été réalisé par les élèves avec soin et précision et ce dans les derniers jours de leur rhéto. A cette occasion, des rencontres autour du vitrail ont eu lieu avec des élèves de l’école primaire et des citoyens sclessinois. Le projet a reçu une mention au prix de l’urbanisme de la Ville de Liège. Félicitations à Louise, Olivier, Juliette, Tom, Marine, Mathys et les deux Lucie. Remerciements à toutes les personnes impliquées dans le projet, notamment Guy, Jacques, Stéphanie, Nora, Nathalie et Jeannot. Le projet est soutenu par le Conseil de Fabrique d’Eglise, le Centre de perfectionnement aux métiers du patrimoine, le Centre culturel Ourthe et Meuse et les écoles d’enseignement secondaire.
Pour la suite, 9 verrières sont encore à investir. Toutes les énergies seront les bienvenues…
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