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port autonome de Liège
Cette étude porte sur une verrière historiée de grande taille située au siège social du Port Autonome de Liège. En lien avec les activités du propriétaire, le vitrail dessiné par Gilbert et réalisé par l’atelier Crickx en 1948 fait référence au commerce fluvial/maritime ainsi qu’à l’histoire et la topographie de Liège. L’examen sur site montre que la verrière est en bon état général avec un nombre limité de pièces endommagées. L’étude recommande une intervention ciblée sur les dégâts dans le respect de l’authenticité et l’installation d’une verrière de protection.
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église Saint-Médart, Hingeon
Cette restauration est la deuxième phase d’un programme de restauration réparti sur plusieurs années pour permettre au conseil de fabrique de répartir les coûts des travaux. Cette phase concerne le vitrail du Sacré-Cœur de Marie datant des années 1920. Comme le vitrail en vis-à-vis restauré en 2018, le problème principal était une déformation importante des panneaux. Après dépose, il nous est apparu que la déformation était liée aux dimensions trop grandes des panneaux. Pour pouvoir les placer dans les rainures des pierres de bord, l’artisan aurait probablement plié les panneaux. En l’absence de vergettes, les panneaux se sont déformés avec le temps. En atelier, les panneaux ont été redressés avec précaution. Le plomb de bord et le filet extérieur ont été adaptés pour faciliter la pose. Les interventions ont été minimales sur les panneaux dans le respect de l’authenticité.
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église Notre-Dame-Du-Rosaire, Sclessin
Les vitraux néo-gothiques représentent des scènes évangéliques ou des saints associés à la région liégeoise. Ils ont été réalisés en 1914 par le couple de maîtres-verriers Ganton-Defoin. Les cartouches des donateurs renseignent les ateliers de la Meuse, une entreprise de métallurgie toujours en activité aujourd’hui. Huit verrières historiées ont survécu aux affres de la 2ème guerre mondiale, du vandalisme et du temps, mais leur position en 2017 se semble pas être celle d’origine. La restauration des vitraux peut paraître a priori classique : consolidation du plomb et des verres endommagés ; restitution des parties manquantes et protection. Pourtant, ce projet est original à plus d’un titre. Les offices se tiennent à présent dans le transept. La nef, actuellement vacante, accueillera dans le futur des activités laïques. Dans cette nouvelle affectation de l’église, le Conseil de Fabrique d’Eglise a souhaité déplacer les vitraux avec scène évangélique de la nef au transept de l’église. Les vitraux avec les saints sont placés dans l’avant-corps. Dans la nef, des vitraux seront réalisés dans un style contemporain avec les jeunes dans le cadre de chantier-école, un partenariat avec le Centre des Métiers du Patrimoine, les écoles d’art et les services culturels communaux.
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abbaye du Val_dieu
Après la restauration des verrières de l’église abbatiales et des chapelles, cette 3ème phase de travaux s’est attelée à l’entretien des verrières à rectangles du cloître. Les vitraux étaient dans un état général satisfaisant, mis à part quelques pièces fêlées. Nous avons remplacé les vergettes et le calfeutrement de mastic afin de pérenniser les verrières et assurer l’étanchéité du bâtiment. D’après les traces de peinture retrouvées sur l’ancien mastic, le calfeutrement a été peint en noir, ce qui semble mettre en valeur les vitraux.
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église de Fize-Fontaine
Sur base d’une étude préalable, un programme de restauration en différentes phases a été proposé au conseil de fabrique. La 1ère phase a concerné les vitraux à rectangle de la sacristie, de la nef et des fenêtres basses de l’avant-corps. A côté de quelques pièces endommagées, les vitraux comportaient un nombre important de pièces ajoutées lors d’interventions antérieures mal avisées : des calibres rouges, des vitres en verre martelé, des vitraux de réemploi… Pour retrouver la cohérence visuelle de l’ensemble, ces pièces ont été remplacées dans les règles de l’art. De plus, pour pérenniser les verrières, les châssis ont été traités contre la rouille et les vitres de protection endommagées ont été remplacées.
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église de Celles
Dans ce chantier, le maître d’œuvre a opté pour une protection vitrée sans déplacement des vitraux. Les vitres de protection sont pincées dans des pièces métalliques, elles-mêmes fixées dans les joints de maçonnerie. En outre, ces travaux donnent l’occasion d’une maintenance générale des verrières et des interventions ponctuelles de restauration.
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Vitrail « art déco » à Bressoux
Ce vitrail est situé en imposte de la porte d’entrée d’une maison privée édifiée par l’architecte Célestin Korfer dans les années 1930. De style « art déco », il tire parti de la variété des couleurs et des textures du verre pour apporter une touche champêtre à un environnement urbain. Avant restauration, celui comportait une pièce ajoutée contrastant avec les pièces originales et plusieurs pièces avec fêlures. De plus, la partie supérieure gauche du panneau était déformée par l’impact d’un projectile. En concertation avec les propriétaires, les pièces avec fêlures muliples ou lacunaires ont été remplacées à l’identique pour éviter d’attirer l’attention. Les pièces avec une fêlure simple, moins gênantes au niveau visuel, ont été consolidées par collage et masquées par un fine ailette de plomb. Seul le coin supérieur gauche a été remis sous plomb ; le plomb d’origine a été conservé pour la majeure partie du panneau. Pour optimiser les conditions de conservation, un verre feuilleté a été placé à l’endroit originel du vitrail. Celui-ci a été placé dans un cadre en bois suivant les formes du châssis. Sur charnière, le cadre peut facilement pivoter et permettre l’entretien de la verrière. Merci à Benjamin Renson pour la réalisation du châssis.
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