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academie de musique, Eupen
Dans cette imposante demeure construite à la fin du 19ème siècle, l’escalier d’honneur est éclairé par une large verrière avec décoration florale. La division des panneaux en rectangle est simple, mais le talent du peintre-verrier donne aux motifs un naturalisme saisissant. La restitution d’une pièce manquante a été l’occasion d’expérimenter les techniques de peinture. Différents types de peinture se combinent sur les deux faces pour rendre les nuances de couleurs : émaux pourpres ou verts appliqués sur l’avers ; jaune d’argent ou mousseline (grisaille blanche) appliqués sur le revers.
Le projet s’inscrit dans une vaste campagne de restauration/réhabilitation de l’édifice destiné à accueillir l’académie de musique. Au départ, l’auteur de projet préconisait une intervention minimale sur les vitraux. Lors de la dépose, il s’est avéré que les panneaux étaient fort instables, sans doute à cause de leur poids et de leurs dimensions (120 x 100 cm pour les plus grands). La remise sous plomb neuf était dans ce cas la seule option. De plus, le remplacement des châssis et l’installation de nouveaux vitrages demandaient une approche globale de la verrière. Pour limiter le risque de dégradation du vitrail lié à l’humidité, des ouvertures discrètes ont été aménagées dans les cadres de bois.
La direction du chantier a été assurée par l’entreprise Wust avec la supervision de la Commission royale. Les châssis ont été réalisés par l’entreprise Fabribois.
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église de la Visitation de Notre Dame, Dolhain
Le projet concerne les trois verrières du chœur réalisées par l’atelier Osterrath fin 19ème siècle - début 20ème siècle. Une étude préalable a été réalisée dans le but d’évaluer l’état des verrières et de proposer des interventions pertinentes. L’examen attentif de chaque panneau sur site a démontré que leur état était variable. La majorité des panneaux montrait quelques signes de faiblesses, alors qu’un nombre restreint était instable. L’étude a permis de se positionner en faveur de la conservation du plomb d’origine et a recommandé sa consolidation plutôt que son remplacement. Elle a également préconisé la conservation du châssis d’origine, rouillé en surface, mais stable. Elle a donné l’occasion de réfléchir sur le mode d’installation de la verrière de protection à l’aune de la recherche scientifique. Les deux premières verrières ont été restaurées en 2017 et 2018 en suivant les prescriptions de l’étude. Pour la majorité des panneaux, le plomb d’origine a été conservé. Seuls deux panneaux sur les 42 panneaux déposés ont été remis sous plomb neuf. De plus, un système de « cavaliers » a été mis en place pour aménager un écart de 5 cm entre la verrière de protection et les vitraux. En augmentant le passage d’air, la protection vitrée réduira le risque de dégradation liée à l’humidité. Notre défi pour la 3ème phase de travaux programmée en 2019 : en plus de la conservation matérielle des vitraux, donner une dimension sociale au projet et sensibiliser les citoyens au patrimoine culturel de leur ville.
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basilique st martin, liege
A la demande de la Fabrique d’église, trois verrières à losanges ont été installées dans le hall d’entrée ouest en remplacement de verrières du même type (19s). Pour installer ces nouvelles verrières, les pierres ont été entièrement remplacées par l’entreprise Monument. Ce projet s’inscrit dans un vaste programme de restauration entrepris il y a plus de 20 ans. Saluons la contribution de l’architecte Jean-Louis Joris à la conservation de ce patrimoine exceptionnel.
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